Voici en quelques lignes résumées...
... Les témoignages de propriétaires de nos Andalzons !
Bonne lecture
Je me permets de présenter mon expérience dans un but d’information.
Ayant baigné dans l’univers du cheval frison pendant presque 15 ans, j’ai voué une admiration sans bornes à ce cheval magnifique et charismatique. Mon défi fut de l’amener le plus loin possible en dressage et Okke des Taillades m’a finalement quitté en 2012 à l’âge de 16 ans.
J’ai pendant un temps regardé les chevaux allemands mais ils sont, à mon goût, trop calibrés exclusivement pour le
sport.
J’ai eu ensuite un étalon de Pure Race Espagnole que j’ai également travaillé en dressage classique et qui m’a fait ressentir ce
qu’est un cheval fin, dans l’impulsion et ayant de l’influx nerveux, ce qui faisait plutôt défaut à mon frison.
Quel plaisir de monter ces chevaux baroques, très porteurs, à l’encolure si majestueuse !
Ce que j’ai toujours aimé chez le frison, c’est le rythme naturel de ses allures, le rebond et cette cadence immuable qu’on
retrouve chez les chevaux allemands. C’est une grande qualité pour un cheval destiné au dressage. Les chevaux ibériques (PSL ou PRE) n’ont pas naturellement
cette qualité, qu’ils acquièrent plutôt par le travail. En revanche, ces derniers ont une rapidité de mouvements supérieure à celle du frison, ce qui aide
grandement dans l’exécution de la plupart des figures de dressage, leurs postérieurs étant très actifs et leur morphologie plutôt compacte tendant
naturellement au rassembler.
Voilà qui nous amène à l’Andalzon ! Ce croisement entre le cheval frison et le cheval d’origine ibérique imaginé par Cécile
Augier, en connaissance de ces paramètres, entre autres, est une véritable réussite !
L’Andalzon a hérité du meilleur des deux : Un cheval baroque doté d’une belle morphologie équilibrée, fait dans la rondeur, une
encolure longue et bien orientée, un dos fort avec une arrière-main réactive. Cela donne un très beau galop avec de la projection, un trot à la fois actif,
soutenu et bien cadencé et un pas ample à 4 temps.
Mais ne nous arrêtons pas au physique car le mental de l’Andalzon est tout aussi exceptionnel :
Elevés en troupeau et en contact quotidien avec Cécile Augier, les poulains ont un mental très équilibré et sont parfaitement
sociabilisés avec leurs semblables. Ils voient l’humain comme un guide protecteur, sans appréhension, sans crainte et sont affectueux dès le plus jeune
âge.
Mes deux Andalzons, Charly, hongre né en 2012 débourré sous la selle et à l'attelage et Elaia, pouliche née en 2014, ont un caractère plein de sensibilité : doux et faciles à vivre, ils sont toujours à notre écoute et n’ont peur de rien. Ils communiquent volontiers avec nous, ils sont en demande de contacts et apprécient autant les moments de pansage, de caresses que de travail à pied ou à la longe.
Réactifs, ce sont des chevaux avec du sang, mais qui ont le côté proche et confiant du frison.
Sous la selle, l’Andalzon se révèle être un cheval de dressage idéal : naturellement équilibré, dans l’impulsion, de bonne volonté et toujours attentif à son cavalier (même à 3 ans). Charly a naturellement une bonne rectitude, ce que nous tacherons d’entretenir et de conserver. Un cheval prêt à être travaillé, confortable, fin aux aides, prêt à donner le meilleur de lui-même.
Toutefois nous l'avons laissé faire sa croissance et commençons désormais le travail de dressage pour aborder ensuite les pas de côté à 5 ans et le rassembler à 6 ans, âge auquel le cheval sera physiquement terminé.
Mais l’Andalzon n’est pas le fruit du hasard d’un simple croisement frison-ibérique. En effet, Cécile Augier a su sélectionner sa lignée de chevaux frisons depuis plus de 15 ans en privilégiant un mental équilibré et coopératif ainsi qu’une bonne locomotion. Les croisements choisis sont véritablement réussis et font des Andalzons de Val Castel des chevaux particulièrement adaptés au travail de dressage classique.
Avis aux amateurs !N’hésitez-pas à me contacter pour en savoir davantage sur cette révélation qu’est pour moi l’Andalzon…
Pour ceux et celles qui se demandent POURQUOI mon amie Nathalie Dumont a une ANDALZON dans ses écuries !
Voici le début d'une belle Histoire.... " BELHELENE", un rêve qui devient réalité !
Celui qui a l’habitude de monter des chevaux frisons sait de quoi je parle… !
Le frison est un cheval puissant, la plupart du temps construit sur les épaules et difficile à équilibrer. Les allures sont en général amples et soutenues, mais le galop reste souvent balancé et difficile dans l’équilibre, mais on s’y fait, avec du travail, tout ça s’améliore…. !
Celui qui connait bien le cheval de pure race espagnol ou le lusitanien ne se pose pas la question sur l’équilibre du galop, par contre le trot sera peut-être un peu étriqué et manquant de soutien… !
La sélection du cheval de travail au fil du temps a grandement influencé toutes ces races, soit par des besoins de traction au trot pour les frisons ou la propulsion et l’équilibre du galop tant recherchés pour les chevaux ibériques dans le tri du bétail, avec des avantages et des inconvénients chacun inhérents à leurs caractéristiques raciales.
L’idée de mon amie Cécile Augier de marier ces races dites baroques qui ont toujours eu ma préférence m’a tout de suite séduite. J’ai toujours été passionnée par
les chevaux baroques et quelque peu frustrée par le fait de n’avoir jamais eu d’ibérique, cheval parfait à mon sens de par sa beauté, son caractère et son utilisation.
Mon premier cheval aurait d’ailleurs dû être un espagnol, mais à l’époque où j’ai pu acheter, sévissait la peste équine ; et les frontières, qui à l’époque
n’étaient pas ouvertes, l’étaient encore moins au niveau importation vu cette épizootie !
Bref, en attendant de pouvoir récupérer un cheval venu d’Espagne, je me suis retrouvée par hasard en compagnie d’un frison, qui n’est plus reparti de chez
moi.
Petit à petit investie dans cette race, j’ai fait la connaissance de Cécile sur un lieu de concours et partagé beaucoup de choses au niveau élevage par le biais de l’association.
C’est d’abord une relation de confiance de par ses résultats, et d’amitié bien sûr entre l’éleveuse et moi, une curiosité pour son idée de croisement entre ses
frisons et les chevaux ibériques.
Quand il lui prend d’acheter son premier poulain espagnol, je l’envie beaucoup...!
Et plus tard lorsque je découvre les premiers clichés de produits obtenus chez elle, l’opération séduction se propage chez mon mari... !
Presque vingt ans d’élevage de chevaux frisons et d ‘investissement auprès de la race en tant que juge ne m’ont pas fait renoncer à mon rêve qui se réalise en
quelque sorte avec l’achat de Belhélène de Val Castel, fille de Tendero Del Sol et de Nedia de Val Castel, qui réunit les qualités tant recherchées pour moi chez un cheval dit « baroque », aussi
bien fait pour le travail de loisir que pour le sport.
Des allures équilibrées et amples et soutenues, une bonne taille, un dos et des membres forts, un modèle luxueux …. !
J’ai hâte de voir ce que cela va devenir sous la selle, pour l’instant, elle est mise en longe aux trois allures en caveçon, et supporte le surfaix sans
problème. En extérieur en main, elle est très franche et veut toujours être en tête, son pas est très long, ce sera probablement aussi un très bon cheval d’extérieur ! "
Nathalie Dumont
- le 6 Juin 2014 -